Manifeste
Ce que nous apprenons et l'impact que cela a sur notre travail
Le rôle de la personne extérieure n'est pas d'injecter de l'argent dans un problème ou de donner des ordres
LE CONTEXTE
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Le « développement international » a une histoire mouvementée. Une histoire faite d'espoir et de désespoir. De succès et d'échecs. Triomphe et tragédie. Il a permis de réaliser d'énormes progrès, avec l'éradication de maladies et la réduction de la pauvreté. Mais elle a aussi causé du tort, souvent en raison de son habitude de nommer les « problèmes » d'une communauté, puis de demander à des personnes extérieures d'essayer de les résoudre - un effort qui s'arrête souvent lorsque les budgets sont à sec ou que les priorités changent. Nos membres racontent comment cela a permis de définir les habitants comme des incapables, de diminuer leurs réalisations antérieures et de décourager leurs initiatives futures. Et lorsque cela se produit, la communauté peut se retrouver dans une situation pire que celle qu'elle connaissait auparavant.
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C'est pourquoi des groupes comme le nôtre commencent à renverser cette approche. Nous célébrons les forces locales plutôt que de pointer du doigt les faiblesses. Nous reconnaissons que nous avons tous quelque chose à offrir et que le développement ne doit plus être une question de « donateurs et bénéficiaires », de « nantis et démunis » ou de « nous et eux ». Au sein du réseau Arukah, il n'y a que « nous ».
Nous célébrons les forces locales plutôt que de pointer du doigt les faiblesses.
NOTRE RÔLE
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Lorsque le développement commence par le rassemblement des membres d'une communauté, l'inventaire de leurs propres connaissances et compétences et leur utilisation pour poursuivre des objectifs communs, il permet de renforcer les relations, de forger de meilleurs dirigeants, d'éveiller l'esprit d'entreprise et, en fin de compte, d'améliorer la santé, le bien-être et l'avenir de toute une communauté.
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Dans cette méthode de travail, le rôle des personnes extérieures à la communauté n'est pas d'injecter de l'argent dans un problème, de donner des ordres ou de décider des objectifs et des priorités. Nous pensons qu'il s'agit plutôt de mettre les gens en contact, de créer un espace de réflexion critique et de dialogue parfois difficile, d'amplifier les solutions et les voix, et de proposer de combler les lacunes en matière de formation et de compétences lorsque l'on y est invité.
COMMENT NOUS TRAVAILLONS
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Notre réseau aide à lancer et à entretenir des groupes locaux de personnes qui travaillent en collaboration au service de leurs communautés. Nous appelons ces groupes des « clusters ». Dans chaque groupe, les membres s'efforcent de nouer des relations, de se soutenir mutuellement, de partager des formations et de former des partenariats. L'objectif est d'améliorer la santé, le bien-être et le bonheur de nos communautés et, en fin de compte, d'inspirer des systèmes plus larges et des changements sociaux. Ou, comme nous l'appelons, « Arukah ».
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En tant que réseau, nous nous réunissons localement, internationalement et en ligne, pour apprendre et nous soutenir mutuellement au service de nos communautés. Nous rassemblons et partageons l'expertise et la sagesse de notre réseau, afin que les communautés puissent relever des défis complexes. Et nous amplifions les voix des communautés, afin que leur sagesse soit comprise et prise en compte par les décideurs politiques.
NOUS SOIGNONS...
l'individu
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Nous soutenons les leaders communautaires et les modèles de rôle pour les aider à faire avancer leurs idées, à construire leurs réseaux, à les accompagner et à les encadrer. En retour, ils nourrissent leur groupe, dirigent leur communauté et œuvrent pour le changement.
le local
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Un cluster au cœur d'une communauté peut constituer un lieu de soutien, de conseil, d'orientation et d'inspiration. Les formations internes et les événements externes d'un cluster tentent de montrer une nouvelle façon de travailler et de collaborer.
le mondial
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Nous nous connectons en ligne et en personne pour partager la sagesse, le soutien et la formation. Nous voulons montrer que la mise en réseau et la mondialisation sont des forces positives lorsqu'elles sont ancrées dans la relation et l'empathie. Nous essayons de modéliser la collaboration qui est la clé des objectifs de développement durable des Nations unies.